SECURITE
La sécurité est devenue une préoccupation majeure dans tous les quartiers, avec des problèmes graves tels que le trafic de stupéfiants, l’usage d’armes à feu et les violences liées à la consommation de drogue.
Les guerres de gangs criminels font des victimes, et il devient essentiel que notre commune renforce son action en faveur de la sécurité publique. Parallèlement, les accidents et les agressions entraînent des répercussions sur la santé et le bien-être, causant des traumatismes à long terme. Le harcèlement en
rue est également un enjeu crucial qui nécessite des réponses fermes. Il est essentiel de garantir la sécurité pour tous, en gommant les inégalités notamment envers les aînés et les femmes.
1. Augmenter les effectifs opérationnels au sein de notre zone de police.
2. Développer le réseau de caméras fixes et accroître le recours aux caméras mobiles pour lutter contre toutes les formes de délinquance.
3. Améliorer le site internet de la zone en permettant de contacter directement son agent de quartier ou de s’informer sur les réglementations en vigueur.
4. Solliciter le soutien de la police fédérale et du parquet pour lutter contre les formes d’impunité qui minent la qualité de vie dans nos quartiers : vols, cambriolages et trafics de drogue qui se généralisent et remettent en cause les droits élémentaires des Anderlechtois.
5. Veiller à l’allègement des tâches administratives et des tâches sans plus-value (gardes statiques devant les barrières) afin de renforcer leur présence sur le terrain.
6. Renforcer la lutte contre l’emprise des narcotrafiquants dans nos quartiers. Nous mobiliserons l’ensemble des maillons de la sécurité (commune, région, police locale et fédérale) pour faire reculer cette menace sur la sécurité publique et la cohésion sociale.
7. Veiller, au sein de la zone Midi, à un juste retour en termes de moyens pour la police anderlechtoise au regard de sa contribution financière.
8. Valoriser une police de proximité pour être au plus près des citoyens.
9. Accentuer les actions de prévention et de répression à l’égard de l’usage du protoxyde d’azote (gaz hilarant), dont l’usage est une menace pour la santé publique, la sécurité et une source de malpropreté.
10. Renforcer la coopération policière avec les zones voisines et la police fédérale, entre la zone de police Midi et les services de la STIB et De Lijn ainsi qu’avec les entreprises de gardiennage agréées
11. Lutter contre la prolifération de commerces nuisibles ou criminogènes comme les fausses librairies ou certains établissements qui offrent des couvertures à des trafics ou diverses activités illicites.
12. Améliorer l’accueil du public dans les commissariats et dans les lieux de permanence (accompagnement des victimes).
13. Intensifier les patrouilles nocturnes des policiers et systématiser les patrouilles pédestres et à vélo dans les quartiers.
14. Prévoir la présence statique de policiers dans certains lieux sensibles et à certaines heures où l’insécurité est grandissante.
15. Améliorer la formation du personnel à l’accueil des commissariats. Promouvoir le recrutement des Anderlechtoises et des Anderlechtois au sein de la zone de
police Midi en prévoyant de préparer nos candidats aux épreuves de sélection.
16. Organiser des activités sportives et ludiques entre jeunes (filles et garçons) et représentants des forces de sécurité. Ces actions de proximité sont essentielles, elles font tomber les barrières et créent du lien.
17. Renforcer les synergies entre services communaux et de police afin d’identifier les problèmes et d’apporter des réponses rapides et coordonnées.
18. S’assurer que tout aménagement de l’espace public soit sérieusement discuté en amont de sa réalisation pour éviter la création de nouveaux obstacles à la sécurité publique. L’épisode malheureux de « Good Move » doit appartenir au passé.
19. Sensibiliser tous les Anderlechtois à l’accès à la formation aux premiers secours.
20. Amplifier la coopération entre les services communaux de prévention, de la jeunesse et l’école dans notre commune.
21. Renforcer la formation des agents constatateurs et leur fixer des priorités opérationnelles (propreté, nuisances sonores, marchands de sommeil, incivilités, dépôts clandestins, véhicules mal stationnés, etc.) afin d’agir en priorité contre ce qui perturbe la vie de nos concitoyens. Les sanctions administratives ne doivent pas être utilisées comme un impôt déguisé, mais comme un moyen de lutte contre les activités nuisibles.
22. Organiser des activités de sensibilisation contre les assuétudes et les dangers liés aux usages d’Internet par les services communaux, de la jeunesse et de la prévention.
23. Renforcer la formation des agents des CPAS, des gardiens de la paix et des agents de quartier en matière de radicalisme et de détection des « signaux faibles ».
24. Améliorer la formation continue des policiers, notamment sur des enjeux spécifiques (cybercriminalité, violence intrafamiliale, harcèlement, etc.).
25. Inscrire la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des enfants comme une priorité dans la lettre de mission du chef de corps de la zone de police locale.
26. Améliorer les conditions d’accueil des victimes de violence intrafamiliale, de harcèlement ou d’agression sexuelle en formant les acteurs concernés (police etc.) et en réaménageant les commissariats de façon à permettre un dépôt de
plainte dans la plus stricte confidentialité. Nous pensons notamment aux personnes en situation de handicap mental.
27. Utiliser des drones pour certains types d’intervention.
28. Continuer à investir dans le réseau communal de caméras dans le respect de la vie privée et de la législation (proximité de commerces, parcs et lieux publics, etc.).
29. Poursuivre et encourager l’adoption d’un plan de prévention qui associe tous les acteurs de terrain (associatif, police, commune, CPAS, école) afin de mener des actions ciblées pour prévenir les situations de conflit, d’incivisme, d’infractions,
de dégradations ou de violence.
30. Renforcer les politiques de prévention afin de limiter les risques d’incendie, d’accident domestique ou d’intoxication au monoxyde de carbone ou à d’autres substances toxiques.
31. Créer, au sein de chaque antenne de sécurité, un espace de discussion autour de ces thématiques en impliquant la police, les citoyens, les associations et les services communaux.
32. Encourager la création de lieux d’écoute et de dialogue avec les jeunes et développer des actions de prévention et de sensibilisation avec des associations de terrain.
33. Aider les commerçants et les indépendants à établir un diagnostic « sécurité » et à déterminer les moyens nécessaires pour sécuriser les lieux de travail.