Action sociale et CPAS

Pour le MR, Les Engagés, l’Open VLD et le CD&V, il est inconcevable de laisser une personne à l’écart de la société, qu’elle manque de moyens financiers, soit en situation de handicap, soit une femme, ait une orientation sexuelle déterminée, soit trop âgée, vive sa spiritualité ou ses convictions, ait une couleur de peau différente ou soit issue de l’immigration. Or, les discriminations et les inégalités sociales n’ont pas disparu ! Au contraire ! Certaines d’entre elles ont même tendance à se creuser depuis plusieurs années. À Bruxelles, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Une personne sur dix a des difficultés pour lire et écrire. Près d’une personne sur deux est en situation de vulnérabilité numérique. Cette proportion monte même à 2/3 chez les aînés ! 15 % de la population est en situation de handicap. Il existe encore trop d’inégalités, de formes d’exclusion et de discrimination à Anderlecht. Pour nous, il est important que chaque personne puisse participer au progrès, au développement et au bien-être de la commune, peu importe les moyens physiques, humains, financiers… dont elle dispose.

La pauvreté et la précarité ont malheureusement empiré durant cette législature.

Cependant, il est essentiel de ne pas se résigner face à cette situation alarmante. Malgré les défis, la réinsertion sociale demeure un objectif légitime et indispensable. En ce qui concerne Anderlecht, les statistiques montrent que 30,1 % de la population vit dans des conditions de pauvreté

1. Considérer le CPAS comme un véritable tremplin pour l’autonomie individuelle et collective, favorisant l’émancipation.

2. Mener des politiques sociales efficaces en encourageant la coordination des
actions sociales au sein de la commune pour promouvoir le travail en réseau des acteurs associatifs. Favoriser la concertation pour assurer une communication optimale des activités proposées par les associations locales et répondre pleinement aux besoins

3. Organiser un accueil digne et bienveillant dès le premier contact, pour inciter les personnes en difficulté à se présenter au CPAS et assurer une prise en charge rapide et efficace.

4. Accroître les synergies entre le CPAS et le service communal de l’Action sociale pour améliorer la qualité du service offert aux Anderlechtois en difficulté, tout en maintenant la diversité des publics (seniors, personnes handicapées, etc.) pris en charge par le service communal de l’Action sociale.

5. Personnaliser l’accompagnement des bénéficiaires du Revenu d’Intégration Sociale via un encadrement et un suivi rigoureux des usagers. Celui-ci sera désormais garanti grâce, notamment, à la systématisation obligatoire du Projet Individualisé d’Intégration Sociale. Le bénéficiaire devient acteur de sa réinsertion sociétale et professionnelle.

6. Augmenter la remise à l’emploi des bénéficiaires d’un RIS via un art. 60 ou un art. 61 afin de permettre à la personne de développer une expérience professionnelle. Promouvoir le partenariat entre le CPAS d’Anderlecht, le secteur associatif et le secteur privé.

7. Lutter contre la pauvreté infantile, notamment par la mise en place de services d’accueil pour la petite enfance visant un accompagnement à la parentalité et la réinsertion socioprofessionnelle. Une attention particulière doit également être portée aux familles monoparentales.

8. Soutenir des initiatives telles que “le frigo social” par des collaborations avec
l’épicerie sociale et la récupération plus systématique des invendus alimentaires au bénéfice des Anderlechtois en difficulté.

9. Considérer que le maintien à domicile des aînés en perte d’autonomie constitue un enjeu majeur. Dans ce cadre, nous encouragerons les CPAS et le service communal de l’Action sociale à développer non seulement des services destinés à ce public cible (repas à domicile, aide aux familles et aux personnes âgées, etc.), mais également à s’inspirer des bonnes pratiques et des projets innovants en partenariat avec le réseau associatif.

10. Externaliser certaines tâches de la commune par des entreprises employant des personnes en situation de handicap (entreprises de travail adapté).

11. Justice sociale : garantir que l’aide soit destinée exclusivement à ceux qui en ont réellement besoin, afin d’assurer un soutien efficace et équitable. Mettre en place un audit annuel des dispositifs d’aide destinés aux demandeurs, afin d’assurer une transparence totale et de confirmer l’impartialité de l’attribution des ressources.

12. Créer une synergie entre le CPAS, les guichets et les services de l’emploi pour fournir une information exhaustive et un accompagnement sur mesure aux aspirants entrepreneurs.